Archives mensuelles : juillet 2015

Hart Island, le cimetière des indigents à New York, s’ouvre aux familles

L’île de Hart Island, le plus grand cimetière de New York avec près d’un million d’âmes enterrées en son sol, était aussi l’un des moins fréquentés et des moins connus. Et pour cause, le cimetière était interdit au public par les autorités new-yorkaises. Mais ce dimanche, pour la première fois, l’île a été ouverte aux familles sur décision de justice et elles ont pu aller se recueillir sur les tombes.

Hart Island, située à quelques kilomètres des côtes du Bronx et de Manhattan, est longtemps restée un mirage pour les familles qui pressaient les autorités new-yorkaises de leur faciliter l’accès, rapporte notre correspondante à New York, Marie Bourreau. Pour la première fois dimanche 19 juillet, elles auront eu le droit de se recueillir sur un terrain sans pierre tombale ni inscription mais avec de larges fosses communes de 21 mètres de long signalées d’une simple croix blanche en plastique.

L’île a servi depuis 1869 de lieu de sépultures aux pauvres, SDF et inconnus dont les corps n’étaient pas réclamés par les familles. 1500 personnes sont encore enterrées chaque année par les prisonniers de Rikers Island, la prison voisine.

Mais parmi les familles qui se pressaient à bord du ferry en direction de l’île dimanche matin, se trouvaient de nombreux parents dont le bébé mort-né a été enterré sans leur consentement et qui ignoraient jusqu’à récemment le lieu de la sépulture. Un millier d’enfants reposeraient ainsi sur l’île. Ces familles pourront désormais venir chaque mois pour se recueillir et entamer un deuil qu’elles croyaient impossible.

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un autre appartement à vendre

L’appartement new-yorkais de Julia Roberts

185 mètres carrés en plein cœur de Greenwich Village, c’est la surface de la « petite propriété » que met en vente la Pretty Woman la plus célèbre de Hollywood. Acheté par la star en 2010, l’appartement est désormais en vente pour 4,5 millions de dollars.

Pour voir les photos
En savoir plus sur http://www.vanityfair.fr/style/savoir-vivre/diaporama/julia-roberts-vend-son-appartement-a-new-york/21631#B8SK1A5MyrSszHDv.99

C’est au cœur de Manhattan, dans le très tendance quartier de Greenwich Village, que se trouve l’appartement de la star de Mange, prie, aime. Un bien situé au 45 West 10th Street dans un immeuble construit en 1958, entre la cinquième et la sixième avenue. Décrite comme « facile à vivre » et « inspirée de la Californie et des Hamptons », la décoration fait la part belle au blanc et aux meubles design.

La lecture de l’été

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Une piqure de rappel pour ceux qui ne l’auraient pas. Vous voulez un guide original alors Manhattan Ghost est fait pour vous.

Une nouvelle de Philippe Ward, des photos de Mickaël Laguerre

Elle attendit que son cœur reprenne un rythme normal avant de se décider à gagner le bar. Elle allait être en retard maintenant.

— Bonjour Lisa. La jeune femme se retourna brusquement, surprise d’être ainsi abordée dans ce quartier.

— Peter, mais que fais-tu ici ?

Elle s’arrêta soudain, consciente de l’incongruité de sa question. Peter Monoghan était décédé trois ans plus tôt d’un cancer généralisé dû au surmenage, à l’alcool et surtout à l’abus de cigarettes. Et il se trouvait face à elle, vêtu du costume bleu que Lisa lui avait toujours connu. Ses épaules étaient plus voûtées, son visage plus pâle que dans ses souvenirs. Il lui souriait.

— Tu es resplendissante, comme toujours.

Lisa Kilpatrick, une pure New-Yorkaise, travaille dans la police, mais sa véritable passion demeure la musique. Un soir par semaine, après son service, elle joue du piano et chante dans un club new-yorkais. Un jour, elle assiste au Manhattanedge. Un soir par an, le soleil couchant se retrouve juste au milieu de la 14th Rue, dans un alignement parfait vers l’Ouest. Et là, elle va basculer dans un autre monde, celui des Fantômes de Manhattan.

Manhattan Ghosts est un hymne à New York. À travers des photos et un texte, c’est toute la grosse pomme que vous dévoilent Mickaël LAGUERRE et Philippe WARD.

Prix : 10 Euros

Vous pouvez l’acheter

1) En m’envoyant un mail et un virement paypal à api13@aol.com

2) m’envoyer un chèque de 10 euros à Philippe Laguerre 36 rue du Foulon 09100 Pamiers

3) Le commander sur le site Rivière Blanche

4) Le commander sur Amazon

5) le commander sur ebay

A New York, la guerre entre Uber et la ville est déclarée

La municipalité de New York passe à l’attaque. Alors que le nombre de taxis jaunes est désormais inférieur à celui des voitures Uber, la mairie a décidé de limiter cette augmentation.
L’idée ne plaît pas du tout aux dirigeants d’Uber, fournisseur de taxis indépendants. Le conseil municipal de New York pourrait voter la semaine prochaine une limitation de l’augmentation des « nouveaux véhicules à louer » FHV, le temps d’évaluer leur impact sur le trafic et les embouteillages. La ville envisage ainsi de limiter cette augmentation à 1% par an pour les entreprises de 500 véhicules. Un cap que dépasse largement Uber à l’heure actuelle.

Les taxis jaunes largement distancés
Wiley Norvell, porte-parole de la municipalité de New York a déclaré que ce qui « est bon pour Uber n’est pas forcément bon pour New York », affirmant que la firme comptait plus de 20.000 véhicules alors que seulement 13.587 taxis jaunes circulent dans les rues de « la grosse pomme ». Selon Wiley Norvell, les rues de New York ne peuvent pas supporter « la marée de nouveaux véhicules ». Une métaphore aquatique qui rappelle celle du maire lui-même, Bill de Blasio qui craignait que le trafic ne soit « inondé » de voitures Uber.

Une application pour se moquer de Bill de Blasio
Uber n’a pas tardé à réagir en créant une version spéciale de son application pour smartphone imaginant à quoi ressemblerait son service si la limitation du nombre de taxis de sa compagnie était votée. En commandant un « taxi de Blasio », les utilisateurs se verraient afficher un message indiquant un temps d’attente exorbitant. Une campagne de communication à laquelle la municipalité n’a pas encore répondu.