Archives mensuelles : décembre 2020

un homme ouvre le feu à New Yok

Un homme armé a tiré sur des agents de police près de la cathédrale Saint-Jean de New York. Les forces de l’ordre l’ont neutralisé, il a été hospitalisé dans un état critique et a plus tard succombé à ses blessures. 

Un homme armé a ouvert le feu ce dimanche 13 décembre, vers 15h00 heure locale, lors de la représentation d’une chorale sur les marches de la cathédrale Saint-Jean-le-Théologien de New York, située au nord-ouest de Central Park, à la limite du quartier de Harlem, a annoncé la police. 

Le porte-parole du département de police de New York, Edward Riley, a déclaré que le tireur avait tiré sur la police, mais qu’aucun policier n’avait été blessé.

Les autorités ont déclaré n’avoir reçu aucun rapport faisant état de blessures parmi les civils lors de l’incident, précise le Wall Street Journal.

Giants – Cardinals (7-26) : Arizona se replace, New York replonge

Par Lucas Vola13 décembre 2020

Pour lire l’article : Giants – Cardinals (7-26) : Arizona se replace, New York replonge | Touchdown Actu (NFL Actu) – News, analyses et résultats de la NFL

New York Giants (5-8) – Arizona Cardinals (7-6) : 7-26

L’enjeu aura peut-être eu raison du jeu. Dans un match aussi important pour l’une comme pour l’autre équipe, le niveau n’aura pas vraiment été au rendez-vous. Cardinals et Giants jouaient ce dimanche une partie de leur avenir en playoffs. Les locaux, premiers de leur division avant la rencontre, n’ont pas réussi à solidifier leur position en tête de la NFC Est et laissent la porte ouverte à Washington.

Arizona en revanche revient dans la course aux Wild-Cards avec ce succès. Tout n’aura pas été parfait pour Kyler Murray (24/35, 244 yards et 1 TD), DeAndre Hopkins (9 réceptions pour 136 yards) et leurs coéquipiers, qui ont souvent butté sur la défense des Giants, mais qui ont su faire plus que New York. En même temps, cela n’était pas vraiment très compliqué, tant Daniel Jones (11/21, 127 yards, 3 fumbles dont 1 perdu) et les hommes de Joe Judge ont semblé à côté de leurs pompes.

37 turnovers pour Jones depuis 2019

Déjà, la première mi-temps entière est à oublier pour les Giants et en particulier pour son quarterback. Le lanceur, de retour d’une blessure aux abducteurs, est complétement passé à travers ses trente premières minutes. La preuve en statistiques avec 6 passes complétées sur 12 tentées et seulement 44 yards accumulés. Pire, il retombe dans ses travers : les turnovers. C’est simple, depuis 2019, Daniel Jones est le joueur qui en commet le plus dans la ligue (37). Dès le premier drive de la partie, le lanceur se fait sacker par un ancien de la maison, Markus Golden, et perd le ballon.

Plus tard dans le match, Daniel Jones laissera de nouveau échapper deux ballons qu’il récupèrera finalement de justesse. Mais le symbole est là, le numéro 6 de la draft 2019 n’est pas dans son match. Il ne lâche pas assez vite le ballon et reste trop imprécis. Si vous ajoutez à ça, un nouveau fumble, sur un retour de coup de pied cette fois et vous avez une attaque en grandes difficultés qui n’inscrit aucun point en première mi-temps et qui laisse sa défense livrée à elle-même.https://platform.twitter.com/embed/index.html?dnt=false&embedId=twitter-widget-1&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1338184510630932486&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.touchdownactu.com%2F247302%2Fgiants-cardinals-7-26-arizona-se-replace-new-york-replonge%2F&theme=light&widgetsVersion=ed20a2b%3A1601588405575&width=550px

De l’autre côté du ballon, les Giants font ce qu’ils peuvent pour contenir les attaques des Cardinals. Ils arrêtent Arizona à un yard de leur ligne sur une 4e tentative dès le premier drive, forcent deux punts, et obligent les visiteurs à se contenter de field goals à deux reprises. Sauf qu’à force de prendre la pression, l’escouade craque. Kyler Murray trouve enfin la solution avec une passe vers Dan Arnold sur 7 yards. Le troisième touchdown en deux matchs pour le tight end (0-13). La défense commence alors à fatiguer et le match est plié dès le retour des vestiaires quand les Cardinals prennent 20 points d’avance.

Colt McCoy à la place de Daniel Jones

Kenyan Drake (23 courses, 80 yards et 1 TD) bonifie un bon drive de son équipe avec une course de 1 yard (0-20). Dans la foulée, sur un sursaut d’orgueil, les Giants arrivent enfin dans la partie de terrain adverse. Une belle passe de 39 yards de Daniel Jones -la seule- vers Golden Tate et cette fois c’est Dion Lewis qui trouve l’en-but (7-20). Mais ce ne sera qu’un feu de paille et New York retombe ensuite dans sa gabegie offensive. Trois punts et un nouveau fumble pour terminer la rencontre, c’en est trop pour Joe Judge qui décide de faire rentrer Colt McCoy à la place de Daniel Jones.

Le quarterback change donc mais le résultat est le même, la ligne offensive est aux abonnées absentes et les sacks s’accumulent. 8 en tout, dont 5 pour Haason Reddick, un record de franchise. Les Cardinals rajouteront deux field goals pour donner un peu plus d’ampleur à cette victoire (7-26) et peuvent de nouveau croire aux playoffs. Pour les locaux en revanche, ils restent désormais pendu au résultat de Washington avant d’enchaîner sur une fin de saison compliquée avec les Browns, les Ravens et les Cowboys au menu.

Calendrier de l’avent : 14

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— Oui, répondit Peter. Il s’agit de la fille d’un de mes collègues, elle travaille au New York Police Department.

— Vous allez le retrouver ? demanda Marilyn en fixant Lisa d’un regard suppliant.

Lisa ne sut quoi dire, elle n’en revenait pas d’être face à la femme qui avait fait fantasmer des milliers d’hommes et qui, cinquante ans après sa mort, continuait d’être une des plus grandes actrices à la beauté fatale.

— Je l’espère, lâcha-elle d’une voix timide.

— Vous le devez, murmura Marilyn de sa voix douce. Il est si gentil, et c’est le meilleur musicien au monde.

— Qu’il crève ! Il n’a rien à faire à New York, c’est une saleté d’Anglais qui a dénaturé notre musique. Je suis morte trop tôt pour lui montrer de quoi j’étais capable.

La voix avait jailli dans le dos de Lisa ; elle se retourna et aperçut une femme noire, plutôt petite, avec de longs gants blancs qui cachaient ses avant-bras, vêtue d’une simple robe noire, et des gardénias décorant ses cheveux. Mais le plus frappant restait la haine qu’elle cracha à la figure de Marilyn Monroe :

— Et toi, repars à Los Angeles, ou à Hollywood. Ta place n’est pas à Manhattan. New York est la ville du jazz, pas de la soupe.

Peter prit la femme par le bras. Mais elle se débattit, donnant des coups de pieds en hurlant :

— Saleté de flics, vous m’avez pourri ma vie et vous continuez maintenant. Mais au moins, ici, vous ne pouvez pas me mettre en prison. Je suis libre.

            Le couple disparut dans le couloir, mais pas les cris de la femme qui maudissait toujours les musiciens anglais volant la vedette aux vrais chanteurs puis les flics new yorkais racistes.

  • Je vais poursuivre la répétition, si je peux, dit Marilyn. Et merci pour votre aide.

Lisa voulut lui demander qui était cette femme jalouse, mais déjà Marilyn lui tournait le dos. Elle la regarda se diriger vers la scène avec une pointe de jalousie. Elle essaya de faire le point sur la situation.

Elle laissa de côté les questions sur ce monde de fantômes, elle ne devait pas se laisser distraire par cet aspect du problème. Elle se doute qu’elle n’obtiendrait sans doute jamais les réponses à ses nombreuses questions. Elle devait se concentrer sur l’essentiel : retrouver John Lennon.

Elle marcha dans le couloir et regarda les affiches de tous les spectacles qui s’étaient déroulés au Madison Square Garden. Elle s’arrêta devant l’affiche du concert de John Lennon en 1972, celle d’Elvis, de Frank Sinatra, de Bob Dylan. Puis ce fut au tour des joueurs de l’équipe de basket-ball des Knicks ou des Rangers en hockey sur glace. Elle examina toutes ces stars qui avaient chanté, dansé, joué sur cette scène.

— Désolé, murmura Peter en revenant.

— C’était qui ? demanda Lisa, j’ai l’impression de la connaître.

— Billie Holiday.

— Lady Day ! La plus grande chanteuse de jazz. Je ne l’aurais jamais reconnue.

— Même chez les fantômes, trente ans de drogue et d’alcool, cela ne pardonne pas. Chaque année, elle rêve de chanter lors du spectacle, mais personne ne l’a prise. Tu as vu, elle est ingérable.

— Pourtant elle possédait une voix magnifique.

— Oui, malheureusement jusqu’au bout elle a connu la drogue. Elle a dit un jour qu’elle s’était laissée mourir pour ne pas retourner en prison. Elle a gagné, ici la prison n’existe pas, quoique nous sommes une immense prison. Nous ne pouvons pas sortir des limites de New York. Une fois que nous avons choisi notre lieu de purgatoire, nous ne pouvons pas le quitter.

— Elle pourrait être liée à la disparition de Lennon ?

— Possible, je t’ai parlé des noms que j’avais ? Ce sont des musiciens de jazz, il ne voulaient pas de concert avec un Anglais et une star de cinéma. Je sais à quelle station de métro ils font une battle.

— Une quoi ?

Scarlett Johansson vend son penthouse de Manhattan

Scarlett Johansson semble avoir un peu de mal à se débarrasser de son penthouse new-yorkais situé entre les quartiers de Sutton Place et de Turtle Bay. En effet, l’actrice a consenti à baisser son prix de 200.000 dollars après l’avoir mis sur le marché une première fois l’année dernière pour 2,5 millions de dollars.

Cet appartement de 120m2 comprenant deux chambres, autant de salles de bains ainsi qu’une vaste terrasse est également disponible à la location pour 6.500 dollars par mois. Si elle parvient à s’en défaire, la star n’opérera aucun profit puisqu’elle avait acheté l’endroit 2,1 millions de dollars en 2008 avant d’y opérer de nombreuses rénovations.

Le temps de la réflexion

Quoi qu’il en soit, ce n’est certainement pas un manque de liquidités qui pousse Scarlett Johansson à vendre son bien. Placée tout en haut du podium des actrices les mieux payées du monde, elle peut compter sur des revenus estimés à 56 millions de dollars en 2019.

Il faut croire que la star n’a en fait pas le moindre usage de cet appartement. Selon Variety, après son récent mariage avec Colin Jost, la star du Saturday Night Live, le couple a emménagé temporairement dans un luxueux hôtel de l’Upper East Side. Certainement le temps de réfléchir à une future installation dans l’une des luxueuses propriétés qu’ils possèdent respectivement, à moins qu’ils ne décident d’en acheter une nouvelle.

New York Knicks : une première sortie réussie, peut-on être optimiste ?

PAR DAMIEN VIOTTOLOPUBLIÉ LE 

Pour lire l’article : New York Knicks : une première sortie réussie, peut-on être optimiste ? – The Free Agent

HIer soir les Knicks revenaient sur les parquets après une longue interruption. Les fans de la franchise de la ville qui ne dort jamais ont dû attendre pas moins de dix mois avant de revoir leur équipe. Ces derniers sont venus à bout des Pistons (90-84) pour leur premier match de pré-saison.

RJ Barrett rassure

On compte sur lui pour assurer l’avenir de la franchise de New York : l’ancien coéquipier de Zion Williamson à Duke, RJ Barrett, a été le meilleur marqueur pour les Knicks.

C’est exactement ce qu’on lui demande, il doit être un leader en terme de performances. Sa précision à trois points peut et doit être améliorée car il n’a pas réussi à mettre le moindre tir à l’extérieur de la raquette. Mais il s’agit de son premier match de la pré-saison, il aura le temps de s’améliorer à ce niveau là. Et Knicks en auront bien besoin.

Nerlens Noel ou Mitchell Robinson ? Les Knicks n’ont que l’embarras du choix

S’il y a quelque chose à retenir de la nuit dernière pour les Knicks, c’est à quel point l’arrivée de Nerlens Noel a fait du bien à l’intérieur de New York.

Arrivé comme le second assuré, celui qui devait permettre à Mitchell Robinson de se développer, d’être un mentor, au final Noel a été très bon et pourrait même lui voler sa place de titulaire à l’avenir.

Grâce à ses 11 points et surtout 8 rebonds son impact a été central. Mais, on peut féliciter les Knicks d’avoir bâti un intérieur solide, car entre Noel, Randle et Robinson, ces derniers ont cumulé : 23 points, soit presque un tiers de tous les points marqués par l’équipe. Mais surtout 23 rebonds soit 41% de tous les rebonds pris par l’équipe. Pas mal pour une première !

Obi Toppin impressionne

La première apparition du choix de premier tour de la Draft NBA 2020, Obi Toppin était très attendue. Et il n’a pas déçu, en 20 minutes, il a enregistré 11 points et 7 rebonds. Mais surtout il a montré qu’il était un poison à l’intérieur de la raquette.

Ses mouvements au poste ont été très efficaces, de même sous le panier il a su montrer toute sa puissance. Son physique est son atout principal c’est un joueur qui sait l’utiliser pour gagner les duels.

C’est une première sortie mais on ne veut qu’en voir plus, il est difficile de ne pas penser à l’ancien intérieur qui a marqué les Knicks : Amar’e Stoudemire. Un nom qui évoque de bons souvenirs pour l’intérieur des Knicks qui connaissait ses beaux jours.

Pour conclure, évidemment il faut prendre cette première performance avec calme et recul, la route est encore longue pour New York. Cependant cette équipe a montré de très belles choses ce soir et une amélioration nette. Et il ne faut pas se leurrer, la patience et le calme ne sont pas vraiment des vertus partagées par les fans de New York, qui est une ville pleine de passion pour son équipe de basket. Alors un peu d’optimisme ne fera pas de mal, après tout, c’est quelque chose que les fans des Knicks n’ont pas connu depuis bien longtemps.

Calendrier de l’avennt : 13

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La voix rocailleuse avait jailli derrière Lisa qui se retourna aussitôt. Un jeune homme vêtu d’un T-shirt troué, orné d’une croix gammée, d’un jeans déchiré, s’avança dans l’allée en continuant de vociférer de plus belle. À ses côtés, une jeune fille totalement hystérique hurlait à l’unisson.

— Ouais, virez la vieille. Aux chiottes, place aux jeunes. Y en a marre de cette musique de ringards.

Des voix s’élevèrent sur les gradins pour faire taire le couple qui continua de plus belle, encouragé par les lazzis et les quolibets désobligeants qui pleuvaient sur eux.

— Tu peux commencer par eux, lâcha Peter. Sid et Nancy.

— Elle ne lui en veut pas de l’avoir tué ? dit Lisa, en se remémorant leur histoire.

Sid Vicious et Nancy Spungen. Un couple maudit. Après avoir quitté le groupe punk des Sex Pistols, Sid avait plongé dans l’héroïne, initié par Nancy. En octobre 1978, dans un des hôtels les plus réputés de New York : le Chelsea hotel qui avait vu Arthur C. Clarke écrire 2001 l’odyssée de l’espace, la police new-yorkaise avait découvert le corps sans vie de Nancy, poignardé. Un avocat bien rémunéré avait réussi à faire croire à une histoire de dealers. Sid avait été libéré, mais  avait encore plus sombré dans la drogue. Deux mois plus tard, il mourrait victime d’une overdose.

— Non, ils sont toujours ensemble, à se promener en hurlant dans New York. Si tu veux les interroger, je te souhaite du plaisir !

Lisa haussa les épaules et fixa les deux jeunes punks se diriger vers la scène sous le regard horrifié de Marilyn Monroe qui s’éclipsa. Plusieurs fantômes essayèrent de les arrêter, mais c’ »tait mission impossible. Sid Vicious arriva à ses fins, il s’installa face au public et chanta My way de sa voix éraillée sous les huées de l’immense majorité des participants. Seul un petit groupe d’une dizaine de personnes l’encouragea à poursuivre.

— Tu penses vraiment qu’ils répondront à un flic qui ne peut plus rien contre eux ? demanda Lisa. N’oublie pas, je ne peux pas les menacer, ils sont déjà morts. Non, je ne pense pas qu’ils aient tué Lennon.

— Pourtant quand il était vivant, Sid Vicious était connu par sa brutalité.

— Oui, mais pas pour son intelligence. Celui qui a tué Lennon est instruit. Si j’accepte ton hypothèse, il a trouvé un moyen radical pour éliminer les fantômes. Au fait, pas d’autres disparitions avant ou depuis ?

— Pas à ma connaissance.

— Allons voir les lieux du crime.

Peter l’amena sur la scène où Sid Vicious continuait à massacrer la chanson. Il lui montra où se tenait Lennon, puis lui désigna au plafond l’endroit où se trouvaient les deux projecteurs.

— Bon, essaye de savoir si d’autres musiciens étaient contre le choix de Lennon pendant que je regarde une dernière fois au cas où j’aurais manqué un détail important.

Lisa examina minutieusement l’endroit, mais ne trouva rien d’intéressant et elle n’avait pas les moyens techniques pour relever des indices. De plus les fantômes ne laissaient pas de traces. Elle comprit qu’elle faisait fausse route. Elle pouvait envoyer la technologie aux oubliettes, elle devait retrouver son instinct de flic. C’est tout ce qui lui restait. Seulement elle ne voyait pas comment elle pourrait résoudre cette affaire en si peu de temps.

— J’ai trouvé quelques noms, dit Peter en la rejoignant.

— Ils sont dans la salle ?

— Non, dans le métro.

— Tant mieux, quittons cet endroit. Je ne supporte plus de l’entendre éructer. S’il n’était pas mort, je crois que je l’aurais étranglé de mes propres mains.

Peter l’entraîna dans les coulisses pour éviter de passer par la salle. Ils croisèrent plusieurs personnes qui saluèrent Peter de la tête, quand une voix suave se fit entendre derrière eux.

— Monsieur Mohogan, attendez une seconde.

Ils se retournèrent. Marilyn marchait dans leur direction avec de petits pas à cause de sa robe lui collant au corps.

— C’est la dame qui vient du monde des vivants ? demanda-t-elle en souriant à Lisa.

New York : Les images choc d’une voiture qui a foncé cette nuit dans une manifestation en faveur des sans-papiers faisant au moins 6 blessés – Vidéo

New York : Les images choc d’une voiture qui a foncé cette nuit dans une manifestation en faveur des sans-papiers faisant au moins 6 blessés – Vidéo

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Une voiture a percuté des manifestants contre la détention de sans-papiers cette nuit à New York, faisant plusieurs blessés. Une automobiliste a percuté ce vendredi après-midi plusieurs personnes dans le centre de Manhattan où défilait une manifestation contre la détention de sans-papiers, ont rapporté à l’AFP la police et des témoins.

Plusieurs blessés ont été transportés dans différents hôpitaux de la métropole, a précisé à l’AFP la police de New York.

07:14

New York : Les images choc d’une voiture qui a foncé cette nuit dans une manifestation en faveur des sans-papiers faisant au moins 6 blessés – Vidéo

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Une voiture a percuté des manifestants contre la détention de sans-papiers cette nuit à New York, faisant plusieurs blessés. Une automobiliste a percuté ce vendredi après-midi plusieurs personnes dans le centre de Manhattan où défilait une manifestation contre la détention de sans-papiers, ont rapporté à l’AFP la police et des témoins.

Plusieurs blessés ont été transportés dans différents hôpitaux de la métropole, a précisé à l’AFP

Cinq manifestants interrogés ont tous assuré que le véhicule, conduit par une femme, avait délibérément accéléré après avoir été ralenti une première fois par plusieurs personnes.

« J’ai essayé de ralentir la voiture » a expliqué Angel Rivera, un manifestant. « Elle a ralenti un peu… et elle est repartie. J’ai plongé sur le côté. » « J’ai vu des gens projetés en l’air », a déclaré Joey, un manifestant qui n’a pas voulu communiquer son nom de famille. « C’était totalement intentionnel. »

Le porte-parole de la police a néanmoins estimé qu’il était « trop tôt pour dire s’il (s’agissait) d’un acte intentionnel ou d’un accident ». La conductrice est restée sur les lieux après l’incident et a été interpellée, selon la même source.

L’incident est intervenu un peu après 16 heures (21 heures GMT), alors qu’une cinquantaine de manifestants, selon plusieurs témoins, se trouvaient au carrefour de la 39ème rue et de la 3ème avenue, lorsque le véhicule s’est avancé droit dans le cortège. 

Les manifestants protestaient contre les conditions de détention de sans-papiers interpellés par les services de l’immigration (ICE), emprisonnés notamment à Hackensack, dans le New Jersey, où plusieurs d’entre eux ont entamé une grève de la faim.

Calendrier de l’avent : 12

— Nous verrons le résultat, dit le petit homme en quittant les lieux non sans avoir jeté un regard de haine à Lisa.

— C’est Edgar Allan Poe ? demanda, incrédule, Lisa.

— Lui-même. Quand il a appris la disparition de Lennon, il a sauté sur l’occasion en disant partout qu’il retrouverait son assassin, qu’il était le plus grand détective de la ville.

— Ce qui peut faire de lui un suspect.

— Non, il ne se trouvait pas sur les lieux. Tu peux le rayer de la liste.

— Encore faudrait-il que j’aie une liste. Pour l’instant, je suis dans le noir complet.

Peter ouvrit une porte et ils arrivèrent dans la salle de spectacle. De nombreuses personnes se tenaient aussi bien dans les gradins que dans la fosse, face à la scène. 

Lisa regarda les personnes qui déambulaient autour d’elle sans lui prêter la moindre attention. Peter la guida vers la scène plongée dans une semi-obscurité.

— Commençons par le début, dit Lisa. Le lieu de la disparition.

— En face de toi, Lennon était assis devant son piano blanc et jouait Instant Karma. Une centaine de personnes assistait à la répétition. Soudain, une lumière aveuglante a jailli d’un projecteur qui a explosé, suivi par un autre. Quand on a ouvert les yeux, Lennon avait disparu, à sa place s’élevait de la fumée grise. Plusieurs musiciens se sont précipités vers l’endroit où il se trouvait, mais il ne restait que cette fumée qui montait du tabouret où il était assis.

— Et si c’était un simple accident, une combinaison de lumières, de produits ?

— Ce serait trop beau, trop facile. De plus je te l’ai dit, les fantômes ne meurent jamais. Sauf sur le pont de Brooklyn quand leur heure est venue, et encore je n’en suis pas sûr.

— Bon, admettons, dit Lisa qui n’avait pas l’air convaincu. Maintenant, voyons le mobile. Pourquoi s’en prendre à Lennon ? Il avait des ennemis parmi les fantômes ?

— Notre monde ressemble à celui des vivants. Jalousie, mépris, haine sont monnaie courante. Mais nous ne pouvons pas nous tuer : je peux poignarder quelqu’un, lui tirer trente balles dans le corps, il ne se passe rien. Pas de sang, pas de douleur. Je te l’ai dit, ce n’est pas le paradis. Nous ne mangeons pas, nous ne faisons pas l’amour, nous ne buvons pas, nous ne fumons pas, nous ne nous droguons pas. Les artistes peuvent continuer à peindre, à écrire, à chanter, ils ont toujours un public. Et encore…

— Je ne sais toujours pas qui pouvait en vouloir à Lennon. Qui a décidé qu’il organiserait le concert ?

— Les musiciens choisissent en comité, entre eux. Tous les ans le responsable tourne.

— Commençons par eux. Certains voulaient-ils être le patron cette année ?

— Je vais poser la question.

À cet instant, un projecteur s’alluma et éclaira la scène. Lisa demeura interdite, incapable d’articuler le moindre mot.

Sous cet unique faisceau lumineux, entourée par l’obscurité, se tenait une femme, à la beauté incendiaire. Lisa la reconnut aussitôt. Elle n’était pas née quand elle était morte, mais son visage, sa silhouette hantaient encore toutes les mémoires.

Le silence tomba brutalement dans la salle. Des notes arrivèrent et ce fut au tour de la voix, sensuelle, douce, de prendre le relais du physique. Des images d’un autre Madison Square Garden, d’une autre scène, d’une autre chanson apparurent dans l’esprit de Lisa. C’était un hymne pour l’homme le plus puissant du monde, pour son anniversaire.

— Elle demeurera à tout jamais belle, dit Peter qui était lui aussi fasciné. John Lennon l’a choisie pour être l’interprète principale de son spectacle. Et elle a toujours aimé New York.

Lisa ne sut quoi répondre, Marilyn Monroe chantait et elle n’en revenait pas, de l’entendre, de la voir, même si ce n’était qu’un fantôme. Par son unique présence, elle avait réussi à éteindre toutes les conversations.

— Dehors ! Place à du sang neuf !

Nostalgie.

Ode à ces lieux qui faisaient l’âme de New York avant la pandémie

pour lire l’article : Ode à ces lieux qui faisaient l’âme de New York avant la pandémie (courrierinternational.com)

Le New York Magazine consacre sa une aux lieux du quotidien qui ont dû baisser le rideau. Ces bars, commerces, salons de coiffure qui nourrissaient l’identité de la ville et dont la crise sanitaire et économique a eu raison.

“Tout a disparu”. Le constat du New York Magazine est clair : au terme de cette année de crise sanitaire, la Grosse Pomme n’est plus ce qu’elle était. La chute vertigineuse de l’activité économique de la ville est sans précédent, et la “ville qui ne dort jamais” s’est transformée en “ville fantôme”.

“D’après les estimations du Partnership for New York City [une association qui regroupe des entreprises new-yorkaises], un tiers environ des 240 000 petites entreprises de la ville ne tiendront pas jusqu’à la ‘terre promise’ d’après le vaccin”, assène le magazine. Cette année, les rêves des New-Yorkais ont été mis sur pause.

Nostalgie.

Ode à ces lieux qui faisaient l’âme de New York avant la pandémie

Publié le 11/12/2020 – 10:35

Le New York Magazine consacre sa une aux lieux du quotidien qui ont dû baisser le rideau. Ces bars, commerces, salons de coiffure qui nourrissaient l’identité de la ville et dont la crise sanitaire et économique a eu raison.NOS SERVICES

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“Tout a disparu”. Le constat du New York Magazine est clair : au terme de cette année de crise sanitaire, la Grosse Pomme n’est plus ce qu’elle était. La chute vertigineuse de l’activité économique de la ville est sans précédent, et la “ville qui ne dort jamais” s’est transformée en “ville fantôme”.

“D’après les estimations du Partnership for New York City [une association qui regroupe des entreprises new-yorkaises], un tiers environ des 240 000 petites entreprises de la ville ne tiendront pas jusqu’à la ‘terre promise’ d’après le vaccin”, assène le magazine. Cette année, les rêves des New-Yorkais ont été mis sur pause.https://9506caf799792c2995daaa5028de28a0.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-37/html/container.html

Une partie de l’identité de la ville

Et c’est en partie pour cela qu’en cette fin d’année le New York Magazine a choisi de consacrer sa une aux lieux qui ont fermé leurs portes dans cette ville habituellement “​si agitée”. Son numéro annuel consacré aux “raisons d’aimer New York” prend, en 2020, des airs de requiem. Il est titré : “Adieu, les amis”.

C’est “une ode aux endroits qui définissaient nos vies ici” sous la forme d’une mosaïque de croquis reflétant la diversité des commerces frappés – tant économiquement que moralement – par les mesures sanitaires : salons de coiffure, bouis-bouis, salles de concert, salles de sport, discothèques, bars…

Le journal salue tous ces endroits qui ont rythmé le quotidien des New-Yorkais, “qui nous ont permis de faire communauté, de nous vêtir de nouvelles identités contre de l’argent”. Car, sans ces lieux, c’est une grande partie de l’identité de New York qui s’évapore :

Que devient cette ville si tant de ses établissements disparaissent définitivement du jour au lendemain ? Quelles sont les conséquences pour l’inconscient collectif quand une ville perd tout son environnement urbain, ses références culturelles, ses souvenirs, ses désirs et ses aspirations ? Et qu’est-ce que ça implique pour le prochain Jake Shears [l’un des chanteurs des Scissors Sisters] de ne pas pouvoir tenir ce concert en attendant d’être célèbre ?

Tâchons cependant de ne pas nous morfondre, car si des commerces ont disparu, d’autres vont forcément renaître, dans une ville qui aura beaucoup changé une fois la pandémie passée, rassure le New York Magazine. La forme de ce nouveau New York demeure incertaine mais, le journal en est persuadé, elle sera inédite.

Consacré pour une bonne part à la ville de New York, ce magazine est aussi réputé pour ses longs formats sur la vie culturelle et politique américaine. Né en 1964 comme supplément dominical du New York Herald Tribune et relancé comme hebdomadaire indépendant en 1968, New York a servi de modèle à de nombreux magazines urbains aux Etats-Unis, sachant capter l’air du temps grâce à ses couvertures audacieuses et à la plume talentueuse d’auteurs comme Tom Wolfe. Sa grande période a pris fin en 1976 avec son rachat par Rupert Murdoch. Depuis 2003, il appartient à la famille du financier Bruce Wassertein et a connu un renouveau salué par de nombreux prix. Fidèle à sa double vocation, il fait office de guide culturel et gastronomique de la Grosse Pomme tout en étant très respecté pour sa couverture de la politique. En 2014, il est devenu bimensuel.

Très complet, le site NYmag.com tient lieu de guide de la ville et des sorties. Il permet d’effectuer des recherches thématiques (musées, magasins, restaurants), mais propose également des articles sur l’actualité culturelle, sociale et politique.

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