Archives de catégorie : Arts

un dessin sur New York

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Venu en solitaire visiter Manhattan pour m’écarter de ma vie sentimentale, j’erre dans les rues de Brooklyn.

Ici, les lieux vivants et désaffectés se chevauchent le long de la côte. Je me laisse porter par l’odeur iodé de la mer. Quelques gouttes d’écume déplacées par le vent me guident vers cette vue fameuse de New York.

En finissant le dessin, je réalise que ma cousine, chez qui je loge, a fait le même… Je me rappelle soudain l’avoir aperçu un jour chez ma grand-mère.

Mon instinct m’aurait-t-il poussé à faire ce dessin? Ou bien est-ce la simple envie de reproduire un point de vue mythique ? Mystère de l’imagination et de ses voyages… »

Victor Hussenot

Après des études aux Beaux arts de Nancy, Victor Hussenot retourne vivre à Paris. Il fait des bande dessinée personnelle pour Warum, La joie de lire, La 5e couche et dernièrement son album « The Spectators » est sorti aux éditions Nobrow. En parallèle il dessine pour des revues tel que La Quinzaine littéraire, XXI,Citrus,Hors-Cadre(s).

Nombre record de visiteurs au Met de New York

Quelque 6,3 millions de personnes ont visité le Metropolitan Museum de New York (Met) durant l’année fiscale 2015 qui s’est terminée le 30 juin, un record absolu depuis plus de 40 ans, a annoncé son directeur Thomas Campbell.
Le Met de New York est l’un des plus grands musées au monde, et l’une des principales attractions touristiques de la ville. Il est ouvert sept jours sur sept depuis juillet 2013.

Les touristes étrangers, venant de 189 pays, ont représenté 38% des visiteurs, les New-Yorkais 26%, et 41% de ces visiteurs venaient de la grande région de New York (couvrant une partie des États de New York, Connecticut, New Jersey), a précisé le Met dans un communiqué.

C’est la quatrième année consécutive qu’il accueille plus de 6 millions de visiteurs.

Vingt des expositions du musée ont durant cette année fiscale reçu plus de 100 000 personnes. Parmi elles, celle consacrée à l’exceptionnelle collection d’art cubiste offerte au musée par l’homme d’affaires et mécène Leonard Lauder (316 095 visiteurs) et l’installation sur le toit Dan Graham with Gunther Vogt (559 876 visiteurs). Les expositions liées à la mode marchent aussi très bien, et China: through the Looking Glass, ouverte en mai, a déjà accueilli plus de 535 000 personnes.

Le nombre de 6,3 millions de visiteurs est le plus élevé jamais enregistré depuis que le musée a commencé à faire des statistiques sur les entrées il y a plus de 40 ans.

Ce chiffre concerne tant le bâtiment principal de 190 000 m2 situé au sud de Central Park sur la Cinquième avenue, que «The Cloisters», son département montrant des cloîtres médiévaux européens reconstruits et une collection d’art médiéval au bord de l’Hudson, au nord de Manhattan.

Le musée le plus visité au monde reste le Louvre à Paris, avec 9,3 millions de visiteurs l’an dernier, dont 70% de touristes étrangers

Cyrille de Vignemont : le photographe français conquiert New York

Photographe, plasticien et réalisateur, Cyrille de Vignemont a été annoncé comme l’un des cinq artistes internationaux à suivre en 2015 par le MoMA de New-York : il est le seul représentant français de cette liste.

Ses talents de réalisateur ont été reconnus et récompensés par de nombreux prix comme le Saatchi&Saatchi Best New Director ou le Narrative Video Award aux Antville Music Videos Awards.

Un univers unique en son genre

Son œuvre est particulièrement troublante, soulignant toute l’animalité de l’humanité. La lumière est au centre de ses photos : elle se fait solaire, palpable et nostalgique. C’est en effet beaucoup de nostalgie qui s’en dégage : celle de l’enfance, thème qui traverse toutes ses productions. L’enfance se traduit par ses doutes, son imaginaire et ses souvenirs. Des mains, des yeux, des visages décomposés : Cyrille parle du corps et de sa relation avec la nature qui l’a créé.

http://www.grazia.fr/culture/persona-grazia/articles/cyrille-de-vignemont-le-photographe-francais-conquiert-new-york-749744

Les géants endormis de New York

Un collectif d’artistes diffuse depuis quelques semaines sur les murs de New York des vidéos géantes de personnes endormies. Le but : confronter le calme à l’énergie débordante de la Grande Pomme.

Le collectif Dawn Of Man a décidé d’illuminer les rues de New York la nuit avec des vidéos paisibles de personnes endormies. Diffusés aux quatre coins de la Grande Pomme, les géants somnolant ont été créés “précisément pour s’adosser aux murs ou se blottir dans les renfoncements”, décrit The Creators Project

“Cette série de projections vidéo juxtapose le calme et l’état de méditation que représente la sieste à l’énorme énergie de cette ville qui ne dort jamais, explique Max Nova, un artiste du collectif. Un public que l’on n’attendait pas surgit à chaque présentation, souvent avec de l’étonnement, des visages lumineux et toujours un tas de questions.”

Les projections doivent se dérouler jusqu’à cet été dans les rues de New York

un festival incontournable à New York : Le MoCCA Arts festival

Moins connu que le New York Comic Con, The MoCCA Arts festival est pourtant un rendez-vous important pour les amateurs de la bande dessinée dans la grosse pomme. Il a lieu début avril

L’amateur, le fan, y découvrira toutes les tendances actuelles de la bande dessinée. Le MoCCA Arts festival fait la part belle aux tendances actuelles et met l’accent sur des DD connues ou inconnues. C’est là que l’on trouvera en avant-premières les prochaines traductions qi se retrouveront dans les librairies françaises.

Ce festival a été créé en 2002 par le Museum of Comic and Cartoon Art (MoCCA), avant d’être repris en 2013 par la Société des Illustrateurs (Society of illustrators).

Après s’être promena dans New York, il s’est installé en 2009 près de Madison Square Park dans la caserne du 69e régiment. En 2015 MoCCA Arts Festival se déplace vers à Chelsea et sur deux sites: le Center 548 pour les exposants et The High Line Hostel, où se tiendra la programmation.

Il y aura bien entendu la remise des prix : les MoCCA Arts Festival Awards of Excellence, qui récompense le travail d’artistes présents sur le festival. Les vainqueurs voient leur travail exposé temporairement au MoCCA et à la Société des illustrateurs tandis que certaines de leurs oeuvres sont achetées par l’université de Columbia, constituant ainsi année après année un fond d’originaux de bande dessinée dans la bibliothèque de la prestigieuse université new-yorkaise. Une manière originale de célébrer la création tout en lui permettant d’être sauvegardée et étudiée.

C’est un régal de parcourir les allées de ce festival, d’échanger avec les artistes, d’assister à des conférences, de voir de nombreuses expositions, d’admirer des planches originales. Bref un festival d’une très grande qualité. En 2014, un immense ballon représentant le célèbre Charlie Brown régnait au dessus des têtes du public. Créé pour l’incontournable parade new-yorkaise de Thanksgiving, organisée par Macy, il trouait fièrement dans le gymnase du 69h régiment, résumant l’esprit du MoCCA Arts Festival: qualité et convivialité.

Exposition Alberto Burri au Guggenheim

Du 9 octobre 2015 au 6 janvier 2016, le Guggenheim, à New York, présentera une rétrospective de l’artiste italien Alberto Burri, intitulée « Alberto Burri: The Trauma of Painting ».

Une première rétrospective de l’artiste à se dérouler aux États-Unis depuis plus de 35 ans. Elle présentera des œuvres connues en plus de travaux moins familiers au public américain. Particulièrement célèbre pour sa série Sacchi créée à partir de restes déchirés de sac en toile de jute et de vêtements jetés, Alberto Burri est une figure clé de l’art italien d’après-guerre et a exercé une grande influence sur des mouvements artistiques tels que l’Arte Povera, le Néo-Dada et le Process art. Les temps forts de sa rétrospective seront Catrami (papier goudronné), Muffe (moisissures), Gobbi (bossu), Bianchi (blancs), Legni (bois), Ferri (fers), Combustioni plastiche (combustions plastiques), Cretti et ses travaux Cellotex.

Né en 1915, Alberto Burri a fait des études de médecine avant de commencer la peinture au cours de son emprisonnement pendant la guerre du Texas en 1943. Pendant sa carrière, le peintre et sculpteur italien a repoussé les limites de l’expressionnisme abstrait américain ainsi que de l’art informel européen, particulièrement à travers son utilisation de matériaux peu conventionnels, ce qui a profondément marqué l’art du XXe siècle.

Je donnerai…… pour y assister…..

Eric Clapton annonce deux nouveaux concerts à New York début mai

Le guitariste de légende Eric Clapton a annoncé deux nouvelles dates de concert, les 1er et 2 mai au Madison Square Garden de New York, deux semaines avant une série de spectacles déjà programmés à Londres, pour son 70e anniversaire.

Eric Clapton se produira au Madison Square Garden près de 50 ans après avoir inauguré sa version moderne en 1968 avec son ancien groupe Cream, a-t-il annoncé jeudi.

Avec ces deux nouvelles dates, le guitariste anglais, qui aura 70 ans le 30 mars, se sera produit au total 47 fois sur cette scène mythique.

Eric Clapton je suis fan, plus que fan, et en plus au Madison Square Garden

Mais bon les places vont s’envolées en 1 h….

Une Exposition à New York

Le New York hyperréaliste du peintre Richard Estes vedette d’une exposition

New York (AFP) – Une nouvelle exposition consacrée au peintre hyperréaliste américain Richard Estes s’est ouverte mardi à New York, regroupant certaines de ses toiles peintes depuis 50 ans.

« Richard Estes, Peindre New York », est la première exposition consacrée à la technique et au processus de création d’un « artiste de classe mondiale, un artisan accompli » qui a « utilisé son talent extraordinaire pour ouvrir des possibilités de forme et de contenu », a expliqué le directeur du musée Glenn Adamson à l’ouverture de cette exposition, prévue jusqu’au 20 septembre au Museum of Arts and Design.

Les toiles d’Estes, 82 ans, reproduisent avec une précision photographique de nombreux endroits emblématiques de New York, Central Park, le Pont de Brooklyn, le Flatiron ou encore le ferry de Staten Island, mais en jouant avec les reflets, la fragmentation géométrique de l’espace, et ajoutant ici et là des détails personnels qui s’apprivoisent avec patience.

« Bus avec un reflet de l’immeuble du Flatiron » (1966-67), montre ainsi un passager à la fenêtre d’un bus, dont le visage se reflète sur le capot mais aussi la vitre d’une voiture, qui reflète aussi l’image du célèbre immeuble triangulaire.

« C’est un artiste très astucieux, très manipulateur », estime M. Adamson. C’est aussi « l’un des plus grands connaisseurs et peintres » de New York, a déclaré le responsable de l’exposition Patterson Sims.

Parmi les oeuvres présentées, l’une d’elles récemment terminée, « Corner Cafe » (2014-2015), n’avait jamais été montrée au public.

L’exposition montre aussi plusieurs des centaines de photos prises par Estes pour créer ses oeuvres : une tâche à laquelle ce natif de l’Illinois, installé à New York depuis la fin des années 50, se consacre habituellement le dimanche matin, quand la ville s’apaise un peu.

Ses toiles ne sont pas basées sur une photo en particulier, explique aussi M. Sims. « Il en prend environ 20 » pour une oeuvre. Il en retire ou ajoute un personnage, bouge un peu les lieux, ou change les couleurs ou autres détails à des fins esthétiques.

Avant d’y glisser sa signature, souvent discrète, sur un câble d’acier de la composition, ou tout en haut d’un immeuble.